Coach Professionnel : officialisation du titre & métier au RNCP !
Coach Professionnel ? …ou pas coach ?
Tout le monde se dit coach aujourd’hui !
Excellente nouvelle, qui va mettre fin à la confusion qui règne dans le secteur de la relation d’aide : le métier de “Coach Professionnel” est reconnu depuis le 25 février 2016 au RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) au niveau 2 (Bac+4), homologué par le Ministère du Travail.
Bonne nouvelle car, désormais, seuls les Coachs ayant reçu un programme de formation et un diplôme certifiés RNCP pourront utiliser le titre de “Coach Professionnel”, ceux-ci étant une garantie de professionnalisme.
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Cette reconnaissance met donc un terme au débat “Coach ou pas coach”.
Que penser alors des nombreux consultants, formateurs, mentors, coachs sportif, coachs en image et relooking, coachs en décoration intérieure, coachs en séduction, coachs en diététique… qui se qualifient de “coach professionnel” ?
En fait, chacune de ces désignations révèle des réalités bien différentes, et leurs prestations relèvent davantage du Conseil (expertise métier ponctuelle) ou de la Formation (apport en connaissances) ou de l’entraineur (apport en compétences) que du Coaching.
Quel type de prestation attendez-vous d’un professionnel de l’accompagnement ? du coaching ? un conseil ? une formation ? une thérapie ?
Accepteriez-vous que votre expert-comptable vous défende au tribunal ? …ou que votre avocat élabore votre site web ? …ou que votre boulanger soigne votre grippe ?
Coach Professionnel : 12 conditions sine qua non !
1 – Avoir suivi une formation spécifique au Coaching, avec un programme certifié au RNCP (niveau Bac+4), évalué et certifié par ses pairs.
2 – Souscrire à un Code Ethique et de Déontologie tel que, par exemple, celui de CoachPro, fruit d’une coopération entre les 3 fédérations du Coaching : ICF, EMCC et SF Coach. Ecoute, confidentialité, non-jugement, respect, bienveillance, relation et posture d’égal à égal, liberté… sont des règles de base.
3 – Témoigner d’une pratique régulière de Coaching.
4 – Disposer d’un lieu de supervision de ses pratiques, fréquemment, et savoir expliciter ses références théoriques, outils et méthodologie.
5 – Etre engagé dans une démarche de développement personnel thérapeutique, car revisiter son histoire et ses zones d’ombre est un moyen de mieux accompagner ses clients.
6 – Poursuivre sa formation et son parcours de certification.
7 – Etre un professionnel bienveillant de la relation et manier l’art du questionnement… avec art ! Il a foi en l’Homme, en ses capacités et en son devenir.
8 – Assurer un accompagnement personnalisé permettant au coaché d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans sa vie professionnelle et/ou privée. Et ce, sur une période définie, en moyenne 6 à 12 séances durant 4 à 8 mois.
9 – Reconnaître explicitement la limite de son rôle ou fonction au moment où il coache : le Coach n’est en effet ni consultant, ni enseignant, ni thérapeute, ni juge, ni devin, ni gourou ! Il s’interdit d’exercer tout abus d’influence sur ses clients. Il n’échange ni ses vérités ni ses solutions contre la liberté et responsabilité de son client. Enfin, il adopte une posture d’égal à égal pour co-construire avec son client.
10 – Avoir une obligation de moyens et de processus vis-à-vis de son client, notamment par le biais d’un contrat clair. Et inviter son client à formuler librement sa demande et son objectif. Quant aux résultats, ils viennent du client, expert de sa vie, dont l’implication et la motivation sont nécessaires.
11 – Proposer une prestation professionnelle contre rémunération.
12 – Moins il en connaît sur votre métier, mieux c’est ! Si une solide expérience du monde de l’entreprise, de ses enjeux, de la systémique des organisations, est capitale, il n’est cependant pas nécessaire de connaître l’expertise métier du coaché. En effet, le rôle de Coach n’est pas celui d’un consultant ni d’un formateur, mais celui d’un facilitateur ou développeur de potentiels, d’un cartographe qui donne des repères. En outre, le client pourrait craindre de confier ses secrets de fabrication à un potentiel concurrent, ce qui serait préjudiciable à son évolution. Enfin, le Coach pourra faire preuve de la curiosité d’un enfant, amenant son client à changer de paradigme et à innover.
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Que diriez-vous de l’idée, la prochaine fois que vous rencontrez un Coach, de le questionner sur son parcours en entreprise, son parcours de Coach, ses approches et spécialisation, sa méthodologie ?
Ressentez-vous l’alchimie favorable à un partenariat ? Vous sentez-vous à l’aise ? en confiance ? écouté(e) ? ou jugé(e) et gêné(e) ? se pose-t-il en partenaire d’égal à égal ou dominant ? Faites-vous confiance…
Pour en savoir davantage :
Foire Aux Questions relatives au rôle du Coach
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